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J'inaugure cette catégorie dédiée aux "tips" d'écriture par la fameuse angoisse de la page blanche, redoutée par tous les apprentis-écrivains et même les autres...
Qui, en effet, peut se targuer de ne l'avoir jamais connue ? Moi, j'en suis devenue une spécialiste puisque je n'ai tout bonnement pas pu écrire pendant trois longues années (oui, trois !). J'étais tout simplement atteinte de ce que les anglo-saxons appelent le "Writer's block", un blocage, quoi. Impossible de créer quoi que ce soit ! (pour d'obscures raisons qui n'intéressent personne...). Moi qui n'avais cessé d'aligner poèmes, journaux, histoires, j'en passe et des pires, depuis ma plus tendre jeunesse, j'avais perdu le flow.
Comment l'ai-je retrouvé ? En me replongeant corps et âme dans ma passion. En lisant comme je n'avais jamais lu, en explorant d'autres voies créatives, et surtout, en me libérant de mes inhibants intérieurs ("Mais ma fille, c'est pas sérieux d'écrire ! Passe ton temps plus intelligemment, étudie, travaille, mais surtout laisse tomber tout ça !"). Eh oui, le censeur intérieur a eu raison de moi et m'a littéralement asséchée, alors je l'ai tué, en me convaincant que ce vilain jaloux, ben, il avait tout faux.
Tout le monde a le droit d'écrire, et encore plus ceux qui en ont besoin. Je l'ai vaincu.
Ca ne m'a pas pour autant mise à l'abri du syndrome de la page blanche car régulièrement, je restais de longues minutes devant mon clavier à me demander ce que j'allais bien pouvoir écrire...
Mais maintenant j'ai trouvé ma solution, ma clé, mon débloquant, et il est très simple : c'est d'écrire !
Ca peut paraître bête et paradoxal (ben oui, vous ne savez pas quoi écrire, et on vous demande d'écrire pour y arriver !), et pourtant, ça marche bel et bien. C'est en écrivant qu'on lutte contre cette maladie. Mot après mot.
Les premières phrases sont difficiles, laborieuses, et on n'a qu'une envie, arrêter toute cette mascarade... mais après, ô magie ! Elles viennent plus facilement, en réfléchissant moins, plus naturellement... et de fil en aiguille, la pelote se déroule toute seule, les doigts se délient, la page se remplit, et on y arrive.
J'ai toujours lutté contre la page blanche en me forçant à écrire, coûte que coûte. Quel sentiment de fierté l'on éprouve après cela, je ne vous dis pas...
Attendre que l'inspiration vienne est une erreur, du moins, elle ne peut pas être une solution pour celui qui souhaite écrire "sérieusement" (donc régulièrement). L'inspiration est trop inconstante, trop cyclothymique pour qu'on puisse compter sur elle.
Il n'y a qu'en écrivant qu'on peut développer ses muscles d'écrivain. Ce n'est pas en allant se faire un chocolat chaud, ou en se disant "Tant pis, ça viendra plus tard"...
Ces conseils ont marché pour moi, j'espère qu'ils marcheront pour d'autres.
21 commentaires -
Eh oui, pourquoi, me direz-vous ?
J'ai juste envie de partager avec d'autres la difficile (mais ô combien jouissive) expérience de l'écriture d'un roman.
Suivre sa vie, de sa genèse à sa publication (mais j'entends déjà qu'on rigole doucement...Qu'on me laisse au moins le droit de rêver, pardi !). S'il n'est pas publié, eh bien, tant pis, il aura existé quand même, je l'aurais écrit et peut-être aimé, ce qui est une victoire en soi (quand nous nous connaîtrons mieux, vous comprendrez pourquoi).
Vous trouverez sur ces pages des extraits de mon cru, et peut-être si vous êtes sages, des conseils d'écriture qui m'ont bien aidée tout au long de ce voyage.
Bref, amis de la littérature et/ou de l'écriture, suivez-moi dans cette aventure si vous le voulez, ou passez votre chemin si elle ne vous inspire pas.
En conclusion, je vous laisse méditer cette citation de Cocteau qui résume à elle seule le pourquoi de tout ce blabla :
"Ecrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture".
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lors
que le monde s'interroge encore sur la nature de
l'explosion qui a secoué le sous-sol de la Corée du
Nord, la dictature communiste hausse le ton dans ses menaces à
l'encontre des Etats-Unis. Pyongyang a explicitement fait dépendre ,
mercredi 11 octobre, ses futures actions quant à un nouvel essai
nucléaire et un retour à la
table des négociations multilatérales de l'attitude des Etats-Unis."La question des futurs essais nucléaires est liée à la politique américaine à l'égard de notre pays",
a affirmé le numéro deux nord-coréen, Kim Yong-nam, le président du
présidium de l'Assemblée suprême du peuple de Corée du Nord, et numéro deux du régime, dans une
interview diffusée par l'agence japonaise Kyodo. "Si les Etats-Unis
persistent dans leur attitude hostile et font pression sur nous de
différentes façons, nous n'aurons d'autre choix que d'entreprendre
d'autres actions physiques pour y faire face", a déclaré M. Kim, dans une dépêche datée de Pyongyang, où Kyodo vient d'ouvrir un bureau.
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